violet et noir

Critique : violet et noir


Amazone

Je suis donc en train de mettre à jour toutes nos critiques précédentes et de démêler les liens codés en dur vers l’ancien blog. Ce n’est pas spécialement très drôle. Mais c’était génial de revoir toutes ces anciennes critiques et de voir à quel point le site a évolué depuis les premiers jours. En le faisant, j’ai réalisé quelque chose qui m’a vraiment dérangé : nous n’avions pas de critique pour ce livre.

Et je ne pouvais tout simplement pas laisser passer ça.

PURPLE AND BLACK (Amazon) est écrit par KJ Parker et est de loin mon travail préféré à ce jour. C’est l’une des descriptions les plus intimes de l’amitié, du sacrifice et de la perte que j’ai jamais eu le plaisir de lire, et je me retrouve à relire ce court roman chaque année environ. L’original, publié par Subterranean Press, était une édition commerciale à couverture rigide et vendu pour 25 $. Ces jours-ci, Amazon dit qu’une copie d’occasion vous coûtera environ 30 $. Mon opinion ? Vaut chaque centime. En fait, si j’avais perdu mon exemplaire, je serais peut-être même enclin à acheter l’un des 3 nouveaux exemplaires qui sont disponibles pour 50 $ sur Amazon en ce moment. Pour moi, c’est si bon.

Le violet et le noir sont deux couleurs d’encre, utilisées dans les conversations écrites entre Nikephoros V, empereur de Vesani, et Phormion, gouverneur de Tremesis. Phormio vient d’arriver à son nouveau poste, Tremesis : une région de l’empire loin de tout et de rien. Ces deux encres sont utilisées pour les missives officielles (violettes) et non officielles (noires), et la couleur apparaît dans le texte du livre imprimé. Les différences entre ces deux types de conversation sont incroyablement bien exploitées entre ces deux hommes. Autrefois camarades de classe à l’université, ces deux-là, et plusieurs autres de leurs amis, ont appris les bases rudimentaires de l’histoire, du gouvernement et du pouvoir, le tout vu à travers l’emphase et l’idéalisme de la jeunesse.

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Dans Purple ink vient le formel et le fleuri. C’est, après tout, l’empereur de Phormio et un vrai fils de la divinité singulière de l’empire.

L’histoire axée sur les personnages de Parker est racontée à travers une correspondance entre d’anciens camarades de classe : un empereur et un gouverneur nouvellement nommé qui ont beaucoup à apprendre.

En noir, vient le familier et l’essentiel. Car c’est aussi, après tout, l’ami et le confident de Phormio dans les grandes et les petites affaires.

Parker ne s’intéresse qu’au personnage. C’est ce point qui m’a lié si étroitement à son travail. C’est l’un de ses meilleurs. C’est brillant dans tous les sens, forme et forme.

Et je ne pouvais tout simplement pas, en toute bonne conscience, permettre au site de critiques de livres pour lequel j’écris de ne pas avoir de critique.

Santé.

  • Âge recommandé : 14+
  • Langage: Digne de PG
  • Violence: référencé
  • Sexe: Aucun

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